La totalité
La totalité contient tout.
Sans acceptation ni refus.
Rien ne peut lui être extérieur.
Elle n’est pas concernée par les extrêmes et les opposés, ni par les caractéristiques et les différences, le bien et le mal, l’agréable et le désagréable, le conceptuel et le non-conceptuel, la dualité et la non-dualité, l’existence et la non-existence, la bêtise et la sagesse.
Elle n’est pas limitée, ni par le temps ni par l’espace, ni par les prétentions et les connaissances humaines.
C’est la réalité, au-delà du quotidien, du relatif et de l’absolu.
Ce que j’imagine être ou ne pas être, ce que j’ai et ce que je n’ai pas, ce que je fais et ce que je ne fais pas, ce que je dis et ce que je ne dis pas, ce que je crois et ce que je ne crois pas, ce que j’imagine et ce que je n’imagine pas, ce que je désire et ce que je crains, ce que j’aime et ce que je déteste, ce que je me rappelle et ce que j’ai oublié, ce que je ressens et ce que je ne ressens pas, ce que je pense et ce que je ne pense pas, ce qui existe et ce qui n’existe pas, ce qui est né et ce qui n’est pas né, ce qui meurt et ce qui ne meurt pas, ce qui apparaît et ce qui n’apparaît pas.
Plus rien à chercher, à obtenir ou à atteindre.
Tout ce qui arrive ou n’arrive pas, est la réalisation, et les infinies facettes, possibilités, expressions, de la totalité.
14 décembre 2016, Chiang Mai